L’année 2024 s’annonce cruciale sur la scène internationale avec la tenue de plus de 60 élections, incluant celles des cinq nations les plus peuplées de la planète. Cette année, un nombre record d’électeurs, représentant près de la moitié (49 %) de la population mondiale, est attendu aux urnes, soulignant l’importance et l’étendue de ces scrutins.
Tribune Netscout – Ces élections, se déroulant dans des pays tels que les États-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, le Brésil, et au sein de l’Union Européenne, sont susceptibles de redéfinir le paysage géopolitique. Parallèlement, nous assistons à l’émergence de cybermenaces, avec des attaquants, frustrés ou dissidents, orchestrant des attaques par déni de service distribué (DDoS) pour des raisons politiques.
Richard Hummel, threat intelligence lead chez NETSCOUT, met en lumière l’impact des attaques DDoS en période électorale et explique comment les changements de leadership politique peuvent engendrer des perturbations dans le cyberespace :
« Les motivations politiques ont contribué à une augmentation significative des attaques DDoS ces dernières années. La Suède, par exemple, a été la cible d’attaques répétées à mesure qu’elle avançait dans son processus d’adhésion à l’OTAN, tandis que le Bangladesh a subi des attaques avant ses dernières élections générales. Nous avons également observé que les élections présidentielles particulièrement disputées en Colombie en 2022 ont été marquées par des vagues successives d’attaques DDoS.