reconnaissance faciale
« La vidéosurveillance à grande échelle permet d’arrêter à titre préventif toute personne qui pourrait manifester contre la guerre en Ukraine ou exprimer une position contraire à celle du Kremlin », rapporte une enquête fleuve de Reuters, basée sur « près de 2 000 affaires », et une vingtaine de témoignages de personnes « fichées » pour avoir pris position contre la guerre en Ukraine, rapporte 01Net :
« Un degré supplémentaire dans la répression des oppositions serait donc franchi, puisque ces caméras intelligentes permettraient non pas d’arrêter des personnes qui ont commis des crimes ou des infractions, mais celles qui risquent, potentiellement, d’en commettre. Parmi ces crimes : exprimer son opposition à une position du Kremlin. »
La ville de Moscou s’était en effet vantée, en 2017, de disposer d’un réseau de 160 000 caméras, dont 3 000 connectées à son système de reconnaissance faciale biométrique, utilisé notamment lorsque les usagers franchissent les portillons, afin de leur facturer leurs billets… mais aussi de pouvoir alerter la police de la présence de ceux qu’elle pourrait interpeller.
Le système aurait « joué un rôle important dans l’arrestation de centaines de manifestants », précise Reuters : « à chaque fois que des manifestations seraient prévues, ou que le sentiment anti-guerre serait particulièrement fort, comme cela a été le cas lors des campagnes de recrutement de l’armée, ces arrestations préventives, faites grâce à la vidéosurveillance, auraient été particulièrement intenses ».
Le système reposerait entre autres sur des GPU de Nvidia et CPU d’Intel, « notamment utilisés pour entraîner des systèmes de reconnaissance faciale à identifier des images avec précision ». Les deux entreprises américaines rétorquent ne plus commercialiser leurs composants en Russie depuis mars 2022.
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