Après avoir infecté un hôpital de cancérologie avec un ransomware, les pirates menacent de s’en prendre aux patients

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Afin de forcer l’hôpital à payer la rançon

Des hôpitaux américains ont été victimes de cyberattaques ces derniers mois et les pirates ont volé des dossiers médicaux comportant les données sensibles des patients, dont des numéros de sécurité sociale, des diagnostics et des résultats de laboratoire. Les responsables de ces hôpitaux ont refusé de payer les rançons, mais les pirates auraient commencé à s’en prendre directement aux patients eux-mêmes. Selon les témoignages, ils menaceraient de lancer des alertes à la bombe ou d’autres fausses alertes à la police pour que des agents lourdement armés se présentent au domicile des patients si les centres médicaux ne paient pas les rançons qu’ils ont demandées.

Les pirates informatiques s’adonnent de plus en plus à des méthodes extrêmes et semblent prêts à tout pour toucher une rançon. De nombreux centres de santés sont confrontés depuis quelques mois à une série de cyberattaques au cours desquelles les cybercriminels exfiltrent les données sensibles des patients. Bien que ce type de cyberattaque ne soit pas nouveau, les pirates menacent désormais de s’en prendre directement aux patients après que les hôpitaux concernés ont refusé de payer les rançons demandées. Non seulement les hôpitaux sont devenus une cible de choix pour les pirates, mais les patients sont aussi exposés à des risques importants.

En novembre, des pirates se sont introduits dans le réseau informatique du Fred Hutchinson Cancer Center de Seattle, dans l’État de Washington, et ont volé des dossiers médicaux. Ces dossiers comprennent des informations telles que des numéros de sécurité sociale, des diagnostics et des résultats de laboratoire. Le centre de cancérologie gère plus de 10 cliniques dans la région du Puget Sound, dans l’État de Washington. Integris Health, un autre réseau de centres de santé de l’Oklahoma, qui gère 15 hôpitaux et 43 cliniques, a également informé ses patients qu’il a subi une cyberattaque et que les données personnelles ont peut-être été violées.