Aronnax, la future plateforme paneuropéenne de partage de renseignements ès-cybercriminalité

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ARONNAX est un service européen qui veut donner « aux enquêteurs et aux experts un moyen d’accéder à des informations concernant les canaux de communications privilégiés par les criminels pour vendre ou acheter des services ». L’approche est décentralisée et distribuée, chaque État membre reste « propriétaire des données et sera en mesure d’appliquer sa propre réglementation en matière de protection des données ».

« Avec le projet Aronnax, l’Europe veut traquer les bourdes des cybercriminels sur le dark Web », titre Le Monde. Ce projet de plateforme vise à fluidifier l’échange de données et indices laissés par les pirates informatiques, et ainsi renforcer la coopération européenne en matière de lutte contre le cybercrime.

Son nom fait référence au narrateur de « Vingt Mille Lieues sous les mers », Pierre Aronnax, auteur d’une étude sur « Les mystères des grands fonds sous-marins » et chargé de traquer les monstres marins.

Civipol à la manœuvre

La société Civipol, sous-traitant attitré du ministère de l’Intérieur en matière de coopération sécuritaire internationale, est chargée de son développement dans le cadre du CAIS -EMPACT (Cyberattacks Against Information Systems), dont la France est coordinatrice.

Le projet ne concerne pas l’ensemble des polices européennes, ne regroupant que l’OCLCTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication) du ministère de l’Intérieur français, l’IGPR (Direction de la lutte contre la criminalité organisée) de la police en Roumanie, le BKA (Bureau de la police criminelle fédérale) en Allemagne et le NCP (police et douanes nationales) en Estonie.

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