Biden limite le recours aux logiciels espions comme Pegasus : quelle efficacité ?

cyber
cyber

Les agences de sécurité américaines ne peuvent plus acheter et utiliser des logiciels espions privés. Si la mesure pourrait être adoptée dans d’autres pays comme la France, la portée du texte pose question.

Bientôt la fin des logiciels espions commerciaux ? C’est l’objectif de Joe Biden, qui, près de deux ans après l’affaire Pegasus, vient d’interdire à toutes les agences gouvernementales américaines d’acheter et d’utiliser des logiciels espions développés par des entreprises privées. L’objectif de ce décret : mettre fin à l’utilisation de ces logiciels qui présentent des « risques importants » de sécurité pour le pays. Ceux qui entraînent des « risques importants » de détournement par un gouvernement étranger, notamment lorsqu’ils sont utilisés contre les droits de l’homme, sont aussi concernés, qu’importe que le logiciel soit fabriqué par une société américaine ou étrangère. Et le Président aimerait que la mesure fasse effet boule de neige, et qu’elle soit aussi adoptée par d’autres États.

Neuf autres pays, dont la France, le Royaume-Uni et le Canada, pourraient adopter des mesures similaires. Selon un document de la Maison Blanche publié mercredi 29 mars et cité par Globalnews, ces pays publieront ce jeudi 30 mars une déclaration commune visant à contrer « la prolifération et l’utilisation abusive des logiciels espions commerciaux ».

Bientôt la fin des logiciels espions commerciaux ? C’est l’objectif de Joe Biden, qui, près de deux ans après l’affaire Pegasus, vient d’interdire à toutes les agences gouvernementales américaines d’acheter et d’utiliser des logiciels espions développés par des entreprises privées. L’objectif de ce décret : mettre fin à l’utilisation de ces logiciels qui présentent des « risques importants » de sécurité pour le pays. Ceux qui entraînent des « risques importants » de détournement par un gouvernement étranger, notamment lorsqu’ils sont utilisés contre les droits de l’homme, sont aussi concernés, qu’importe que le logiciel soit fabriqué par une société américaine ou étrangère. Et le Président aimerait que la mesure fasse effet boule de neige, et qu’elle soit aussi adoptée par d’autres États.

Neuf autres pays, dont la France, le Royaume-Uni et le Canada, pourraient adopter des mesures similaires. Selon un document de la Maison Blanche publié mercredi 29 mars et cité par Globalnews, ces pays publieront ce jeudi 30 mars une déclaration commune visant à contrer « la prolifération et l’utilisation abusive des logiciels espions commerciaux ».

Source