Dans une note, la CNIL tente de répondre à la problématique des cookie walls et de leur multiplication. La question du financement des sites est centrale, mais l’information claire aux internautes et le respect de ses choix priment. Encore faut-il que le choix soit équitable.
Les cookie walls posent un problème croissant. En témoigne le propre communiqué de la CNIL, qui confirme qu’elle est « régulièrement interrogée sur le sujet et saisie de nombreuses plaintes », ainsi que les articles que nous y avons déjà consacrés. Mais la thématique qu’ils recouvrent est loin d’être simple, la Commission ayant d’ailleurs communiqué à plusieurs reprises sur le sujet.
D’abord, qu’est-ce qu’un cookie wall ? Un mur de traceurs conditionnant l’accès : soit on accepte le dépôt d’un ou plusieurs cookies sur son appareil, soit on fait demi-tour. Cependant, le phénomène a évolué chez certains éditeurs vers une autre voie : accepter les cookies ou payer. Cookie wall et paywall sont alors en contact, comme chez Allociné.
La méthode peut faire grincer des dents, puisque la seule alternative au paiement est le pistage. Le choix peut donc apparaître comme orienté, avec une incitation claire à l’acceptation. La question des cookies n’est pas non plus toujours claire face aux paiements : garantissent-ils l’absence de pistage ? Les questions sont en fait plus vastes.
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