cryptographie quantique
L’informatique quantique, on en parle depuis des années en agitant le spectre d’une chute des systèmes de chiffrement. Ce n’est qu’en partie vrai. Dans tous les cas, les centres de recherche planchent sur le (post)quantique depuis des années. Une étape vient d’être franchie avec la sélection par le NIST de quatre algorithmes.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, un rappel important sur l’informatique quantique. Pour faire simple, les bits classiques (qui valent 0 ou 1) sont remplacés par des qubits (ou bits quantiques) qui « peuvent simultanément prendre les valeurs 0 et 1 », explique le CNRS. On parle de superposition quantique, et il faudra accepter cette notion afin de continuer…
Autre point très important : « lorsque deux qubits interagissent, leurs états physiques « s’enchevêtrent », si bien que les deux systèmes ne peuvent plus être décrits de façon indépendante – on parle d’états intriqués ». Grâce à la superposition et l’intrication, « un ordinateur quantique peut en théorie avoir accès à la totalité des résultats possibles d’un calcul en une seule étape, là où un ordinateur classique doit traiter l’information de façon séquentielle, un résultat après l’autre ». Une machine quantique propose donc un parallélisme poussé à son paroxysme.
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