Cyberflics : comment la police nationale se réorganise

Sécurité : Le nouvel office anti-cybercriminalité doit monter en puissance dans les trois ans qui viennent, notamment en s’appuyant sur ses antennes territoriales.

Adieu l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC), bonjour l’office anti-cybercriminalité (Ofac). Près de deux mois après la création formelle de cette structure, la police nationale vient de dévoiler les contours de son nouveau fer de lance judiciaire dans la lutte contre la cybercriminalité.

La nouvelle structure fusionne l’ancienne sous-direction de lutte contre la cybersécurité et l’ancien office central cyber au sigle interminable. Elle doit être, a expliqué le chef de l’Ofac, le contrôleur général Nicolas Guidoux, synonyme de “simplification” et de “plus d’efficacité”. Comment ? En intégrant des profils plus techniques dans les enquêtes judiciaires.

Concrètement, la nouvelle structure basée à Nanterre (Hauts-de-Seine) est forte de 180 personnes, dont une vingtaine d’ingénieurs spécialisés. Elle regroupe quatre pôles consacrés aux enquêtes, à l’appui opérationnel, au renseignement et à la détection des menaces cyber. L’Ofac, dont la cheffe adjointe est la commissaire divisionnaire Cécile Augeraud, l’ancienne patronne de l’OCLCTIC, devrait compter 220 personnes en 2027, selon les projections du “plan cyber” de la police nationale.

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