Trois hommes et deux femmes ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis pour avoir contribué au cyberharcèlement de l’ancien journaliste et otage Nicolas Hénin, ainsi qu’à deux ans d’inéligibilité, 1 000 euros de dommages et intérêts et 800 euros de frais de justice à Nicolas Hénin, rapporte l’AFP.
Le père d’une victime des attentats du 13 Novembre, Patrick Jardin, avait appelé à fusiller les djihadistes français détenus par les Kurdes, « comme Leclerc a fait fusiller les Français de la Waffen SS », « tuons aussi leurs enfants d’ailleurs ».
Nicolas Hénin avait alors signalé ces tweets à la plateforme Pharos, et reçu en retour quelques 20 000 tweets râgeux, voire haineux après avoir appelé les tweetos à faire de même.
« Merci de signaler ce compte à Twitter et Pharos. Avoir perdu son enfant dans des conditions terribles n’est pas une excuse pour déverser un tel torrent de haine », avait alors tweeté Nicolas Hénin, au-dessus d’une capture d’écran du tweet de M. Jardin.
Son compte ayant été fermé, Patrick Jardin avait utilisé un autre compte pour qualifié Nicolas Hénin de « petit journaleux délateur gauchiasse », obtenant le soutien de plusieurs figures du Rassemblement national, entraînant une déferlante de trolls, insultes et menaces, y compris de mort.
Le règlement DORA : un tournant majeur pour la cybersécurité des institutions financières Le 17…
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) a publié un rapport sur les…
Directive NIS 2 : Comprendre les nouvelles obligations en cybersécurité pour les entreprises européennes La…
Alors que la directive européenne NIS 2 s’apprête à transformer en profondeur la gouvernance de…
L'intelligence artificielle (IA) révolutionne le paysage de la cybersécurité, mais pas toujours dans le bon…
Des chercheurs en cybersécurité ont détecté une intensification des activités du groupe APT36, affilié au…
This website uses cookies.