Cybermalveillance : la Cour des comptes demande plus de moyens pour ACYMA

Cybermalveillance : la Cour des comptes demande plus de moyens pour ACYMA

Dans un rapport d’analyse, la Cour des comptes constate la pertinence de Cybermalveillance.gouv.fr, mais réclame plus de moyens pour ACYMA, le groupement d’intérêt public (GIP) derrière la plateforme. Des moyens qu’il convient en outre de pérenniser pour atteindre les objectifs initiaux.

« Tous les rapports consultés ainsi que le rapport d’activité 2020 du GIP témoignent d’une intensification des activités cybercriminelles qui se sont développées de manière contextualisée ou opportuniste ». La photographie n’est peut-être pas bien originale, mais elle est faite par la Cour des comptes dans un rapport d’analyse que nous avons pu consulter.

Création de l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) en 2009, régulation des opérateurs d’intérêt vital (OIV), des opérateurs de services essentiels (OSE), la trousse à outils s’est enrichie au fil des stratégies de cybersécurité, avec notamment ce fameux « dispositif d’assistance aux victimes de cybermalveillance », calibré pour apporter « une réponse technique et judiciaire » aux victimes.

Ses grands axes étaient tracés en 2015 pour être dévoilés en 2017 au FIC de Lille, par Axelle Lemaire, secrétaire d’État au numérique, Thierry Delville, le délégué ministériel à la lutte contre les cybermenaces, au côté de Guillaume Poupard, directeur de l’ANSSI. La plateforme Cybermalveillance.gouv.fr a ouvert ses portes en mai 2017, en débutant une expérimentation de quelques mois dans les Hauts-de-France.

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