« Une cellule de crise a été activée dès hier soir (dimanche) pour déployer des contre-mesures« , indique le gouvernement. « Les équipes mobilisées de la DINUM (direction interministérielle du numérique) et de l’ANSSI (agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) continuent à mettre en œuvre des mesures de filtrage jusqu’à la fin de ces attaques« , ont précisé les services du Premier ministre. Voici ce que l’on sait sur cette cyberattaque.
C’est le groupe Anonymous Sudan qui a revendiqué cette cyberattaque sur le réseau Telegram, d’après les informations de franceinfo. Ces hackers prorusses, qui soutiennent plusieurs causes islamistes, avaient déjà revendiqué le blocage des sites internet de plusieurs aéroports français au printemps dernier, ainsi que celui de la DGSI, les services de renseignement français.
Ces nouveaux types de cybercriminels agissent sans demander de rançon et recrutent un peu partout des sympathisants. Ils peuvent compter plusieurs dizaines ou centaines de membres, parfois rémunérés en cas d’attaque réussie. Ils sont structurés comme des multinationales, avec direction RH et offres d’emplois, sans vraiment se cacher.
Les hackers disent avoir mené une attaque massive sur la France, en l’occurrence sur la direction interministérielle du numérique, et donc plusieurs services dont Matignon, le ministère de l’Économie, de la Culture, ou encore la direction générale de l’Aviation civile. Une longue série de sites internet est aussi concernée, allant du Conseil d’État jusqu’aux journées du Patrimoine.
Anonymous Sudan ont mené une attaque par déni de service, explique franceinfo. Les pirates envoient un nombre tellement important de demandes de connexion que les sites internets visés saturent et ne sont plus disponibles. Ce type d’attaques ne nécessite qu’un grand nombre d’ordinateurs qui font tourner un logiciel de requêtes, y compris par le biais d’ordinateurs piratés qui agissent à l’insu de leur propriétaire.
Mais ce ne sont pas des cyberattaques très élaborées : elles ne permettent pas de dérober des données sensibles. En revanche, elles peuvent handicaper des entreprises si leur site est lié à leur système de vente ou de production.
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