Cybermalveillance.gouv.fr dévoile une «charte cyber» en huit points. Objectif : que le texte, déjà signé par plus de 80 entreprises et collectivités, soit adopté massivement par les PME, devenues les premières cibles des cyberattaques.
C’est une feuille de papier que l’on pourrait bientôt trouver accrochée au mur, près de la machine à café, dans toutes les entreprises de France. C’est du moins l’ambition affichée par Cybermalveillance.gouv.fr. L’entité étatique dédiée à la prévention des risques numériques publie ce lundi une «charte cyber», qui énonce huit engagements à mettre en place dans chaque organisation en matière de cybersécurité.
Première règle : «Faire de la cybersécurité une priorité stratégique» ; deuxième règle : «Nommer un référent cybersécurité » ; troisième : «Sensibiliser l’ensemble des collaborateurs»… «L’idée était de fixer des bonnes pratiques de base, faciles à mettre en place, afin d’accompagner les chefs d’entreprises. Car aujourd’hui, il n’y a pas d’obligations légales en matière de cybersécurité pour une PME classique», explique Jérôme Notin, directeur général de Cybermalveillance.gouv.fr, qui lance cette initiative à l’occasion du «Cybermois».
Le seul dispositif légal est la directive NIS-1, qui concerne uniquement 250 OIV (opérateurs d’importance vitale), tels que les hôpitaux, et, dans quelques mois la directive NIS-2, qui concernera seulement quelques milliers de structures supplémentaires.
Introduction La cybersécurité est devenue une priorité stratégique pour toutes les entreprises, grandes ou petites.…
Cybersécurité : les établissements de santé renforcent leur défense grâce aux exercices de crise Face…
La transformation numérique du secteur financier n'a pas que du bon : elle augmente aussi…
L'IA : opportunité ou menace ? Les DSI de la finance s'interrogent Alors que l'intelligence…
Telegram envisage de quitter la France : le chiffrement de bout en bout au cœur…
Sécurité des identités : un pilier essentiel pour la conformité au règlement DORA dans le…
This website uses cookies.