Le fondateur d’une startup de crypto-monnaie basée à San Francisco raconte à CNN avoir reçu un coup de fil du FBI lui annonçant qu’un développeur chinois qu’il avait recruté était en fait un agent nord-coréen qui avait envoyé des dizaines de milliers de dollars de son salaire au régime autoritaire du pays.
Le FBI, le Trésor et les départements d’État ont d’ailleurs publié en mai une alerte consacrée à ces milliers d’informaticiens « hautement qualifiés » ramenant à Pyongyang des sommes non négligeables l’aidant à financer les activités du régime.
Les travailleurs nord-coréens gagneraient pour certains « plus de 300 000 dollars par an – des centaines de fois le revenu moyen d’un citoyen nord-coréen – et jusqu’à 90 % de leur salaire vont au régime ».
Les informaticiens nord-coréens auraient également pour mission la collecte d’informations pouvant être utilisées à l’avenir pour pirater des blockchains ou voler des crypto-actifs. « Ces gars savent exactement ce qu’ils attendent des développeurs d’Ethereum », explique un analyste de Mandiant : « ils savent exactement ce qu’ils recherchent ».
D’après Chainalysis, qui analyse les flux de « crypto-monnaies », la valeur des avoirs nord-coréens en termes de cryptos aurait « chuté de plus de moitié depuis la fin de l’année dernière, passant de 170 millions de dollars à environ 65 millions de dollars ».
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