logiciel espion
L’eurodéputée Sophie In’t Veld a appelé à une « profonde remise en question » de la gouvernance européenne en matière de logiciels espion, relève Euractiv.
Elle présentait le premier rapport de la commission PEGA qui avait été créée suite au scandale du logiciel Pegasus, dont le mandat s’achève en mars 2023 mais qui pourrait être renouvelé.
Elle s’est montrée particulièrement critique à l’égard de la Commission européenne, à mesure qu’elle serait certes « très déterminée à lutter contre les atteintes à la démocratie provenant de l’extérieur », mais bien moins quand les utilisateurs de tels logiciels espion sont des pays membres de l’Union :
« Lorsque les atteintes à la démocratie viennent de l’intérieur, la Commission reste silencieuse… Lorsque la menace pour la démocratie n’est pas un étranger lointain, mais les gouvernements des États membres de l’UE, la Commission a soudainement considéré que la défense de la démocratie européenne n’est plus une affaire européenne, mais une affaire des États membres. »
Selon Mme In’t Veld, les logiciels espions feraient même partie intégrante d’un système méthodique « conçu pour contrôler, voire opprimer les citoyens » en Pologne et en Hongrie.
L’Espagne serait également concernée, Pegasus y ayant été utilisé pour espionner le Premier ministre Pedro Sánchez ainsi que des membres du mouvement indépendantiste catalan
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