Nina Jankowicz, figure bien connue dans le domaine de la lutte contre la désinformation et l’extrémisme, vient de démissionner de son poste de directrice exécutive du Conseil de gouvernance de la désinformation, créé le 27 février dernier afin de « coordonner la lutte contre la désinformation liée à la sécurité intérieure ».
Elle avait depuis fait l’objet d’ « un déluge incessant de harcèlement et d’abus » de la part des soutiens de Trump, de Fox News et de l’ « alt right » notamment, rapporte le Washington Post, qui l’accusait de vouloir créer un « ministère de la vérité » orwellien.
Après avoir initialement tenté de se défendre sur Twitter, des responsables du département de la sécurité intérieure (DHS) lui avaient ordonné de garder le silence, précise le WP.
Or, « la pire chose qu’une institution puisse faire face à de telles attaques est de rester silencieuse », expliquent plusieurs chercheurs en désinformation : « Vous ne devez jamais vous taire, car alors les personnes qui diffusent la désinformation maîtrisent le récit », alors qu’il faut a contrario proposer un « contre-récit et tout aussi émotionnel » aux attaques des partisans de la désinformation.
Trois semaines seulement après sa création, le Conseil était finalement mis « en pause », et le DHS avait décidé de sa dissolution, poussant Jankowicz à la démission.
Sur Twitter, des responsables de l’ACLU relèvent cela dit que les ONG de défense des droits humains et des libertés américaines critiquaient elles aussi le nom orwellien du Conseil, sa capacité à se faire l’arbitre de la désinformation, et le fait qu’il relevait du DHS, entre autres.
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