Dans le volet numérique de son programme, le candidat Emmanuel Macron envisage un dispositif « anti-arnaques ». Le député Éric Bothorel, qui en a fait l’exégèse sur Twitter, est convaincu de la pertinence de cette solution. Interrogés sur le sujet, Stéphane Bortzmeyer et Alexandre Archambault ne cachent pas leur scepticisme.
Sur Twitter, le député LReM a décrit comment fonctionnerait dans les grandes lignes ce mécanisme. Il se baserait sur un DNS public capable d’avertir en amont les internautes qu’ils s’apprêtent à visiter un site malveillant. Il serait toujours possible de passer outre cet avertissement. En somme, un filtrage optionnel, non un blocage.
Un point sur lequel l’élu a insisté dans nos colonnes. Cependant, comme nous allons le voir, cet aspect facultatif ne serait valable que pour les internautes. Les fournisseurs d’accès, eux, n’auraient pas ce loisir.
« Il ne s’agit absolument pas d’imposer, je le redis. C’est un dispositif qui serait facultatif. Ensuite, je veux d’emblée le dire, s’il vise à réduire le volume des attaques de masse, on ne dit pas que les attaques plus ciblées ou sophistiquées sont impossibles. Je ne suis pas dans une forme de naïveté qui fait qu’on serait en train de brandir un outil qu’on aurait découvert la veille », nous indique Éric Bothorel.
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