L’association française de normalisation a son mot à dire dans le grand développement de l’intelligence artificielle, pour plusieurs raisons. Elle propose six axes qui doivent guider l’IA par des normes capables d’établir des bases de confiance et de gouvernance.
L’intelligence artificielle franchira dans les années à venir un cap important : la normalisation. La recherche tous azimuts laissée surtout entre les mains des grandes entreprises ne devrait pas en être ralentie, mais pour les décideurs, il s’agit maintenant d’établir un cadre clair dans lequel tout ce petit monde pourra s’ébattre. En ligne de mire, la confiance du public et des entreprises.
L’Afnor a son mot à dire. Dans le cadre du projet France 2030, le Secrétariat général pour l’investissement (SGPI) – chargé d’assurer la cohérence et le suivi de la politique d’investissement de l’État – a lancé le Grand Défi « sécuriser, certifier et fiabiliser les systèmes fondés sur l’intelligence artificielle ». Il s’appuie sur trois piliers : la recherche, les applications et la normalisation. L’Afnor intervient sur le troisième.
Ce troisième pilier veut « créer l’environnement normatif de confiance accompagnant les outils et les processus de certification des systèmes critiques à base d’intelligence artificielle ». L’Association doit y parvenir en structurant l’ensemble de l’écosystème, via une plateforme de coopération entre acteurs français de l’IA, des actions stratégiques en normalisation et le développement des coopérations européennes et internationales.
Elle a donc publié une feuille de route stratégique sur les étapes clés de cette normalisation, déjà bien entamée. Une quarantaine de pages au contendu dense et sans artifice : l’Association ne manque pas d’éclairer les zones d’ombre et les carences.
Les éléments de contexte donnés par l’Afnor sont presque aussi importants que les axes eux-mêmes. D’abord parce que l’Association regrette « la relative incompréhension nationale au sujet de la normalisation ». Une partie des entreprises s’en désintéresse, tandis que les start-ups, PME et ETI sont insuffisamment intégrés dans les écosystèmes de normalisation.
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