Jeux olympiques : l’ANSSI n’a pas le droit à l’erreur et « sera prête le moment venu »

JO 2024 cybersécurité
JO 2024 cybersécurité

Ce matin, l’ANSSI organisait une conférence de presse pour la publication de son panorama des cybermenaces en 2023, nous y reviendrons. Vincent Strubel, directeur général de l’ANSSI, en a profité pour évoquer les Jeux olympiques de Paris qui débuteront dans quelques mois. Il évoque également l’après JO, puisque les pirates ne prennent jamais de vacances.

Vincent Strubel commence par planter le décor avec un vœu (pieux ?) : « Les JO, ça va être un événement majeur sur le plan sportif et sur le plan médiatique, ce serait bien que ce ne soit pas un événement majeur sur le plan des cyberattaques. Ce sera évidemment une cible ».

La France, une cible de choix pendant les JO

L’ANSSI s’attend bien évidemment à des attaques plus intenses que d’habitude et qui prendront certainement un peu toutes les formes : rançongiciels, défacement, chiffrement et/ou fuite de données, attaques (D)DoS, etc. Les pirates ont toute une panoplie d’armes à leur disposition et la cible est trop belle.

Forcément, une action couronnée de succès pendant la cérémonie d’ouverture ou une des phases critiques des Jeux permettra aux pirates d’assurer un coup médiatique. « C’est une possibilité bien réelle pour un État qui voudrait nuire à l’image de la France », ajoute Vincent Strubel.

Cette période va aussi être intense économiquement. La criminalité organisée ne va pas forcément cibler la cérémonie d’ouverture, mais il faut s’attendre à une « focalisation particulière sur la France. On s’y prépare depuis bientôt deux ans, voire plus dans certains cas ». Ce sera aussi à tout un chacun de redoubler de prudence en cette période.

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