La Federal Communications Commission a officiellement ajouté Kaspersky à sa liste noire. Cela signifie que non seulement l’antivirus ne peut plus être installé sur aucune machine liée à l’administration américaine, mais qu’il est affublé de l’étiquette « risque inacceptable pour la sécurité nationale ».
C’est la première fois qu’une entreprise russe est inscrite sur cette liste, sur laquelle on avait plutôt tendance à voir arriver des entreprises chinoises, notamment Huawei et ZTE. D’ailleurs, la FCC vient d’y ajouter China Telecom et China Mobile.
Jessica Rosenworcel, à la tête de la Commission, s’est félicitée de cette décision. Elle se dit « ravie » que les agences de sécurité nationale aient suivi son avis sur ces trois entreprises : « Leur ajout […] aidera à sécuriser nos réseaux des menaces posées par les entités chinoises et dessus soutenues par des États et cherchant à s’engager dans l’espionnage ».
Comme pour l’Allemagne, Kaspersky a répondu qu’il s’agissait d’une décision « politique ». L’entreprise réitère ses appels à la modération et « reste prête à coopérer avec les agences gouvernementales américaines pour répondre aux inquiétudes de la FCC et autres agences de régulation ».
Dans le contexte actuel, il est probable cependant que les espoirs de Kaspersky restent lettre morte.
Pour rappel, l’ANSSI s’est elle aussi exprimée sur Kaspersky, avec un avis bien plus modéré : « aucun élément objectif ne justifie de faire évoluer l’évaluation du niveau de qualité des produits et services fournis ». D’autant plus si rien n’est prévu pour le remplacer : « sans solution de substitution, cette déconnexion ne saurait être préconisée ».
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