Le gouvernement britannique a en partie renoncé à ce que Le Monde qualifie de « mesure-clé et très controversée » de son projet de loi sur la sécurité en ligne, l’Online Safety Bill, qui prévoyait d’obliger les messageries chiffrées à scanner proactivement les messages de leurs utilisateurs afin d’y détecter les contenus pédosexuels.
« Or, cette détection est techniquement impossible pour les messageries sécurisées par un chiffrement dit « de bout en bout » », rappelle Le Monde. WhatsApp, Signal et même Apple avaient menacé de se retirer du Royaume-Uni si le projet était adopté en l’état.
Interrogé à ce sujet, un haut responsable conservateur à la Chambre des lords, Stephen Parkinson, a finalement annoncé mercredi que l’Office of Communications (ou Ofcom), le régulateur britannique, n’appliquerait cette disposition « que lorsque [les détections automatiques] seront techniquement faisables et rempliraient les critères minimaux de détection des contenus pédopornographiques ».
Une façon de botter en touche ou de ne pas perdre la face, à mesure que la faisabilité technique d’une telle détection préalable et proactive est considérée comme impossible par la majorité des experts.
Cybersécurité et PME : les risques à ne pas sous-estimer On pense souvent que seules…
Comment reconnaître une attaque de phishing et s’en protéger Le phishing ou « hameçonnage »…
Qu’est-ce que la cybersécurité ? Définition, enjeux et bonnes pratiques en 2025 La cybersécurité est…
Cybersécurité : les établissements de santé renforcent leur défense grâce aux exercices de crise Face…
L'IA : opportunité ou menace ? Les DSI de la finance s'interrogent Alors que l'intelligence…
Sécurité des identités : un pilier essentiel pour la conformité au règlement DORA dans le…
This website uses cookies.