La société de bug bounty Yogosha missionnée pour traquer les failles du service MaProcuration

faille maprocuration
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Sécurité : Les hackers éthiques de l’entreprise ont réussi à trouver “plusieurs failles”, mais qui n’étaient “ni nombreuses, ni critiques”.

Mieux vaut être certain de la sécurité en ligne de sites sensibles. Le ministère de l’Intérieur a fait appel aux hackers de l’entreprise Yogosha pour tester les protections numériques de “MaProcuration”, le service de demande de procuration électorale, vient d’indiquer la société de hacking éthique sur son site.

Ce bug bounty, ces chasses aux vulnérabilités d’une cible consentante organisées par une plateforme rassemblant des hackers éthiques, a duré deux mois. Il a “permis de découvrir plusieurs failles”, a expliqué, sans vraiment les détailler, David Crochemore, chef de mission transformation numérique à la Place Beauvau. “Cela dit, les failles n’étaient ni nombreuses, ni critiques, ce qui démontre que nous avions travaillé sérieusement”, a-t-il ajouté.

Le service MaProcuration, mis en place en 2021, permet de dématérialiser en partie la procédure de demande de procuration électorale. Il permet, après s’être authentifié avec FranceConnect, d’accomplir en ligne les formalités administratives. Mais il faut ensuite se rendre dans un commissariat ou dans une gendarmerie pour faire vérifier son identité.

Comme le rappelle Yogosha, le bug bounty ne remplace par les autres formes d’audits, comme les tests d’intrusion, mais il les complète. “Les hackers apportent [une] couche de sécurité supplémentaire, en intervenant tout au long du cycle de développement et de vie” des projets numériques, précise l’entreprise.

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