ANSSI questionnaire crise cyber
Dans ce grand amphi d’Océanopolis à Brest, mi-octobre, la voix d’Olivier Ropars, directeur général de Rest, une entreprise de constructions métalliques dans la région de Carhaix est calme et posée.
Il n’a pas véritablement été victime de ce que l’on désigne habituellement comme une cyberattaque. Mais son entreprise a été victime d’une arnaque au président qui a entraîné un virement de 100 000 euros, à destination de la Hongrie. Celui-ci a heureusement été stoppé par les gendarmes du Finistère, suite à une réaction ultra rapide du PDG, alors en vacances dans les Pyrénées.
« Ça aurait pu nous faire mettre la clef sous la porte », explique Olivier Ropas, joint ultérieurement. « 100 000 euros dans la trésorerie d’une PME de 30 personnes, c’est énorme. Notre comptable était anéantie, culpabilisait, et m’a proposé sa démission dans la foulée », explique-t-il. « Je l’ai évidemment refusée, en disant que c’était fait, que ça aurait pu arriver à n’importe qui, que l’urgent était de résoudre le problème et de l’éviter à l’avenir. Mais pendant des semaines, elle en a parlé en interne. Elle se sentait mal, coupable, et elle était traumatisée », se souvient-il.
Traumatisée. Le mot est lancé. C’est la première fois, dans une conférence cyber, que l’on parle des conséquences psychologiques d’une attaque. Et elles sont loin d’être anodines.
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