Le Centre pour la Cybersécurité s’attend à une hausse des attaques informatiques en 2024

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Le nombre d’attaques informatiques a fortement augmenté en 2023 et le même constat devrait être relevé cette année, indiquait le Centre pour la Cybersécurité Belgique (CCB) ce jeudi au cours du Brussels Cybersecurity Summit. Notre pays fait figure d’exemple en matière de lutte contre le piratage informatique et est réputé pour sa faculté à déjouer ce type d’attaques.

Durant ce sommet de deux jours, quelque 500 décideurs politiques et experts européens débattent de la stratégie en matière de cybersécurité et d’investissements, et échangent des informations sur les menaces. L’objectif est de dresser un bilan de ces menaces et des initiatives européennes, et de recenser les différents défis pour l’avenir. Ce sommet se déroule à Bruxelles dans le cadre de la présidence belge du Conseil de l’Union européenne.

Tout comme d’autres États membres, la Belgique a été surtout visée l’an dernier par des ransomwares. Il s’agit de virus qui s’immiscent dans les fichiers de données des utilisateurs. Les pirates parviennent alors à percer ces données et peuvent réclamer une rançon à leurs victimes. Les cibles privilégiées étaient tant des entités privées que publiques, des administrations, des acteurs des soins de santé, de l’industrie ou encore de l’IT.

« En Belgique, 120 cas uniques de ransomware ont été mentionnés l’an dernier contre 101 en 2022 », avance l’analyste du CCB, Clara Grillet. « Nous avons averti l’an dernier plus de 300 organisations qu’elles pourraient être touchées par un ransomware. » On assiste actuellement, et un peu plus depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, à une recrudescence de l’espionnage. Le CCB avertit que l’impact des attaques de type DDoS est nettement plus fort et que de nouvelles techniques sont mises au point afin de causer de plus gros dégâts. Ces attaques ralentissent temporairement la disponibilité de certains services ou moyens des organisations ciblées. Toute entité touchée par ce type d’attaque risque souvent d’en subir une autre à l’avenir.

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