Mardi 4 mars, le Comité éthique et scientifique de Parcoursup rendait son rapport à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau. Ce document insiste sur les « données au cœur de Parcoursup » et sur le satisfecit de l’ANSSI concernant leur sécurité, ce qui contraste avec les arguments récemment utilisés par le ministère pour justifier la non-publication du code de la plateforme.
Le Comité éthique et scientifique de Parcoursup aimerait que la presse se détourne un peu de la question de la publication du code de la plateforme. Dans son rapport, il consacre un chapitre aux « données au cœur de Parcoursup » introduit par : « depuis la création de la plateforme Parcoursup, l’attention des candidats et des médias se focalise sur l’aspect algorithmique du traitement par la plateforme des données, en particulier en ce qui concerne le calcul de l’ordre d’appel ».
Pour ce comité, présidé par Gilles Roussel (président de l’Université Gustave Eiffel), ce sujet, qu’il a abordé notamment l’année dernière dans son cinquième rapport, n’est pas le plus important dans Parcoursup : « plus que ces traitements algorithmiques, ce sont les données de Parcoursup (fournies par les établissements d’origine, les candidats ou encore les formations) qui constituent le cœur de la plateforme ». Pourtant, c’est bien du code qui gère ces données dont il est question tout au long de ce chapitre.