META KENYA
Un tribunal kényan a tranché le 6 février : Meta, la maison mère de Facebook, peut être poursuivie sur place. Le jugement prend place alors qu’un ancien modérateur de contenu a porté plainte contre la société américaine en raison de mauvaises conditions de travail.
La plainte vise à la fois Meta et Sama, un des prestataires de services de l’entreprise qui lui fournissait jusque-là des services d’étiquetage de données et de modération de contenu (Sama a mis fin à cette seconde activité, il y a une semaine).
Le plaignant a déposé sa plainte au nom d’un groupe de travailleurs. Parmi leurs demandes : des compensations financières, la même couverture santé et les mêmes rangs de salaires que les employés de Meta, la protection du droit à se syndiquer et un audit indépendant de leurs missions par des spécialistes des droits humains.
Meta, de son côté, avait avancé que le Kenya ne pouvait pas trancher dans la mesure où le siège social de l’entreprise se situe aux États-Unis.
De fait, la décision de la cour kényane pourrait servir d’exemple à d’autres pays, et donc avoir des répercussions larges sur la manière dont Meta travaille avec des modérateurs et autres « travailleurs du clic » à travers la planète.
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