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Après avoir tenté d’imposer une porte dérobée dans les messageries chiffrées, les autorités britanniques veulent désormais pouvoir interdire la mise à jour de logiciels exploités aux fins de surveillance et d’interception des télécommunications.
En 2022, raconte John Naughton, éditorialiste technologique à The Observer, le ministère de l’Intérieur britannique a conclu que de nouvelles réformes importantes étaient nécessaires « compte tenu de l’évolution des technologies et des exigences en matière de protection de la sécurité nationale et de lutte contre la grande criminalité ».
John Naughton traduit, avec un peu d’exagération : « les barbouzes ont plus de mal à faire leur travail à cause de la manière dont l’industrie technologique met en œuvre des mesures telles que le chiffrement de bout en bout pour protéger la vie privée des citoyens » et ont donc besoin d’un changement législatif leur autorisant de plus grandes marges de manœuvres.
Ce qu’elles avaient déjà tenté de faire avec le très décrié « Online Safety Bill », censé faire du Royaume-Uni « l’endroit le plus sûr au monde où être en ligne », mais qui avait notamment entraîné les principales messageries chiffrées à menacer de cesser leurs activités au Royaume-Uni, seul moyen d’éviter d’avoir à y installer une porte dérobée.
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