« FinFisher est et restera fermé. Vous avez atteint votre objectif », a répondu un cadre supérieur de FinFisher à netzpolitic.org. Ce dernier avait en effet porté plainte, avec plusieurs ONG de défense des libertés, contre le pionnier allemand des logiciels espion à destination des forces de l’ordre et des services de renseignement.
Reporters sans frontières, qui comptait au nombre des plaignants, avait qualifié FinFisher d’« ennemi de l’Internet » en 2013.
L’entreprise et ses filiales étaient depuis devenues insolvables, leurs 22 employés ont été licenciés, finfisher.com ne répond plus, la boîte aux lettres a été scellée, et elles ont du déposer leur bilan.
En 2014, WikiLeaks avait révélé que FinFisher avait vendu son cheval de Troie à de nombreux pays, dont Bahreïn, le Bengladesh, le Pakistan ou le Vietnam.
La fin des sociétés n’a aucune incidence sur l’enquête, précise netzpolitic. Le parquet confirme que l’enquête préliminaire est en cours et n’est pas encore terminée. Les procureurs et les douanes évaluent les documents confisqués et interrogent des témoins, dont plusieurs (anciens) employés de FinFisher.
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