A l’époque de la guerre froide, les militaires avaient théorisé ce qu’ils appelaient la « destruction mutuelle assurée » (mutual assured destruction), dont l’acronyme anglais, MAD, signifie « fou ». Par la suite, les Etats-Unis et l’Union soviétique étaient parvenus à un « équilibre de la terreur », laborieusement (et marginalement) atténué par une série de traités de réduction des armements nucléaires. Ceux-ci, combinés au progrès technologique, n’ont fait que déplacer le problème vers le scénario moins effroyable mais tout aussi anxiogène d’une cyberguerre globale. Anticipée comme fulgurante et dévastatrice, elle est souvent évoquée comme la première phase d’un affrontement opposant l’Ouest à la Russie et surtout à la Chine, avec d’autres puissances cyber comme l’Iran ou la Corée du Nord tentées de se joindre à la fête.
Car c’est bien d’un gigantesque chaos dont il est question, où en quelques heures toute la société s’arrêtera. La France, comme les autres pays, protège ce qu’elle appelle les « opérateurs d’importance vitale » (OIV), qui seront les premiers visés en cas de cyberattaque : 250 entreprises dont la liste est tenue secrète, mais qui concernent l’énergie, le transport, la distribution d’eau, la santé, le système financier, les chaînes d’approvisionnements, etc.
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