L’IA-tocratie en Chine : quand l’intelligence artificielle renforce la répression

Sanctions-hit Chinese facial recognition firm DeepGlint in muted trading debut in Shanghai

Innovation et régime autoritaire font parfois bon ménage et finissent par s’alimenter l’un et l’autre. C’est ce que montre une étude du MIT sur le développement des technologies de vidéo surveillance par reconnaissance faciale reposant sur les IA en Chine. Explications.

Historiquement, face à l’innovation technologique, les régimes autoritaires font souvent de la . Dans pratiquement tous les cas, les révolutions technologiques sont perçues comme des éléments de déstabilisation venant affaiblir le pouvoir. Au bout du compte, en ne s’engageant pas dans l’innovation, ces pays finissent tôt ou tard par décliner, du moins économiquement dans un premier temps. C’est une généralité mais, en étudiant le cas particulier de la Chine, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), de la National Science Foundation, de l’Université d’Harvard et d’autres institutions britanniques, ont pu constater que le pays tire partie de l’innovation pour mieux contrôler les populations dissidentes et assurer son développement économique.

Dans l’Empire du Milieu, les technologies autour de la reconnaissance faciale dopée aux intelligences artificielles, sont déployées massivement par le gouvernement depuis des années. Une façon de réprimer et de limiter les protestations. C’est ainsi que, dans le cadre de leur étude, les scientifiques ont découvert que, dans les points les plus « tendus » de Chine, il y a plus d’achats gouvernementaux de ces systèmes d’identification des populations boostés à l’IA.

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