L’outil de surveillance le plus controversé du FBI est menacé

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L’examen de l’accès du FBI aux renseignements étrangers révèle une mauvaise utilisation de la technologie de surveillance

De nombreux législateurs américains, portés à de nouveaux sommets de pouvoir par les récentes élections, s’efforcent de réduire considérablement les méthodes d’enquête du FBI. Ces derniers mettent en cause la capacité du gouvernement américain à espionner ses propres citoyens. En effet, l’examen de l’accès du FBI aux renseignements étrangers révèle une mauvaise utilisation de la technologie de surveillance. Le Congrès américain doit voter d’ici la fin de l’année pour prolonger ou pas cette autorisation, jugée invasive, dans le cadre de la section 702 de la loi sur la surveillance du renseignement étranger.

La section 702 de la loi sur la surveillance du renseignement étranger (Foreign Intelligence Surveillance Act : FISA) permet au gouvernement américain d’intercepter les communications électroniques de cibles étrangères qui ne sont pas protégées par le quatrième amendement. Ce pouvoir doit expirer à la fin de l’année. Mais les erreurs commises dans l’utilisation secondaire de ces données par le FBI, à savoir les enquêtes sur les crimes commis sur le sol américain, risquent d’enflammer un débat déjà très vif sur la question de savoir si l’on peut faire confiance aux agents des forces de l’ordre avec un outil aussi invasif.

Des personnalités politiques de premier plan, dont les sénateurs américains. Ron Wyden et Rand Paul, ont présenté par le passé des projets de loi visant à limiter l’accès du FBI aux données non limitées de la section 702. Un projet de loi initialement présenté par les législateurs en 2017, connu sous le nom de USA RIGHTS Act, visait à freiner « l’autorité étendue » du FBI, qu’ils décrivaient comme étant « obscurcie par le secret ».

De nombreuses erreurs révélées par un audit

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