Mozilla investit dans le metavers et le machine learning

mozilla metavers
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La société vient de racheter coup sur coup deux entreprises. D’abord Pulse, spécialisée dans le machine learning et à qui l’on doit notamment un outil de mise à jour automatique du statut pour Slack.

On ne connaît pas les termes de l’accord, mais Mozilla a précisé qu’elle achetait l’équipe de Pulse pour la faire travailler sur d’autres projets impliquant le machine learning. « Nous continuons à améliorer les expériences utilisateur dans tous nos produits, et le machine learning en fera partie », a indiqué Steve Teixeira, chef-produit chez Mozilla.

Pulse était jusqu’à peu une société discrète. Startup californienne, elle a pourtant récupéré plusieurs très gros clients dans le courant de l’année, dont 1Password et Netflix. Son produit phare a gagné en visibilité, par l’importante quantité d’intégrations qu’il peut établir entre de multiples applications et Slack.

Le lendemain de ce rachat, Mozilla en annonçait un autre. Cette fois, Active Republica est une entreprise spécialisée dans le Web3, plus particulièrement le metavers. Mozilla viserait-elle un domaine dans lequel même Meta semble rencontrer bien des difficultés ?

Oui, car Mozilla le fait déjà et veut renforcer son portail Hubs. Elle compte sur l’équipe d’Active Republica, notamment pour la faire travailler sur plusieurs paliers payants, tous liés par la même thématique : l’organisation d’événements virtuels, y compris les réunions sous toutes leurs formes : travail, événementiel, planification, loisirs, etc.

Hubs était jusqu’il y a quelques jours un service gratuit, mais est devenu une formule à 20 dollars par mois, Mozilla lui ayant ajouté des outils de gestion des comptes, de vie privée et de sécurité. Idéalement, l’introduction de nouveaux paliers – plus complets et donc plus chers – permettrait un retour d’une formule gratuite, forcément plus limitée.

Rappelons que Mozilla travaillait sur une version spécifique de son navigateur pour ce type d’environnement. Nommée Firefox Reality, elle a été arrêtée en février dernier. Dans les raisons données à l’époque, la société avait indiqué que le navigateur avait aidé à faire progresser des technologies comme WebVR et WebAR, mais qu’elle préférait les incuber sur le long terme.