Une capuche comme logo et des menaces à peine voilées : « France, qu’est-ce que tu fais ? Tu veux envahir le Niger ? Tu veux subir le même sort que le Kenya ? Pas de problème… nous n’avons jamais aimé l’injustice ». Sur son canal de communication préféré, sa chaîne sur la messagerie chiffrée Telegram, Anonymous Sudan menace depuis lundi la France d’une vague de cyberattaques par déni de service (DDos) sur des institutions et leurs sites Internet. Peu dévastatrices et souvent symboliques, ces actions consistent à saturer de demandes de connexions un site ou un service afin de le rendre inaccessible. La source de leur courroux ? La crise politique au Niger où les putschistes ont pris le pouvoir mercredi dernier et reprochent à tort à l’ancien pays colonisateur de vouloir intervenir militairement.
Ce groupe de hackers « pro-islamiste » avait fait parler de lui en mars dernier en parasitant les sites Internet d’hôpitaux, d’établissements d’enseignement supérieur et d’aéroports français. La menace avait été considérée suffisamment sérieuse par la DGSI, les services de renseignements français, et le parquet de Paris, pour qu’une enquête soit ouverte pour « entrave au fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données », selon Numérama.
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