Une motion intitulée « la protection des enfants avant la protection des données » a déclenché des débats animés au Bundestag vendredi dernier, explique Euractiv :
« Il lui a été reproché de ne pas explorer d’autres pistes pour lutter contre la pédocriminalité en ligne, telles que la prévention ou l’augmentation du nombre d’enquêteurs, mais plutôt de s’en tenir à la surveillance de masse. »
« Nous voulons protéger les plus faibles de notre société de manière réelle et efficace (…) en obligeant les fournisseurs de télécommunications à ne conserver que les adresses IP pendant six mois dans le seul but de lutter contre les crimes graves contre les enfants », a déclaré le législateur conservateur Günter Krings, de la coalition CDU/CSU, au cours du débat.
D’après la motion, ce stockage temporaire serait nécessaire et « de loin l’instrument le plus efficace pour identifier les auteurs et, ce faisant, pour mettre fin aux abus sexuels en ligne contre les enfants ».
Le groupe conservateur allemand estime que la procédure appelée « quick freeze » (« gel rapide ») — qui permet de conserver les adresses IP « pendant au moins sept jours » — est insuffisante pour appréhender les délinquants.
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