Pourquoi la CNIL souhaite-t-elle communiquer sur l’identité numérique ?

identite numerique
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La question de l’identité des personnes est centrale dans l’organisation de toute société, car elle permet d’attribuer un statut ou un rôle à chacun dans un collectif.

Que ce soit dans le secteur public ou privé, la numérisation de la société a donné naissance à de nouvelles formes d’identité (liées à un jeu vidéo ou à une plateforme de réseau social par exemple) et à la nécessité d’en numériser d’autres qui ne l’étaient pas auparavant (état civil, identité professionnelle, etc.).

L’usage d’identités numériques peut constituer une « garantie » pour effectuer un achat en ligne, souscrire à un service ou réaliser des démarches administratives. Cependant, il est nécessaire de prendre en compte la protection de la vie privée dès la conception de ces solutions pour limiter les risques pour les personnes (notamment l’usurpation d’identité, la surveillance des activités en ligne par des acteurs publics ou privés, etc.). De plus, les évolutions numériques de la société nécessitent d’assurer l’équilibre entre l’identification des personnes et la possibilité, pour elles, d’agir de façon libre et autonome.

Un état des lieux des usages et la position de la CNIL

Au regard des enjeux associés à l’identité numérique, la CNIL a choisi ce sujet pour l’édition de son premier « dossier thématique ». Ce nouveau support reprend l’ensemble des grands points de sa position en la matière et s’articule autour de plusieurs parties :

  • une introduction qui revient sur le concept d’identité, son lien historique avec les enjeux « informatique et libertés » ainsi que sur quelques chiffres relatifs à l’identité numérique ;
  • une partie « de quoi parle-t-on ? » avec des définitions simples et les grands concepts à retenir ;
  • un état des lieux sur l’identité numérique aujourd’hui, les usages publics et privés et notamment la carte nationale d’identité électronique (CNIe) ;
  • les enjeux pour la sécurité des données et pour les personnes ;
  • l’usage de l’identité officielle (dite « régalienne ») dans le secteur privé ;
  • l’avenir de l’identité numérique européenne.

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