Recommandations pour des IA au service de l’intérêt général

financial crisis
financial crisis

La CNSP (Commission Supérieure du Numérique et des Postesvient de soumettre au gouvernement un nouvel avis sur l’intelligence artificielle dans laquelle elle appelle notamment à améliorer la formation en IA pour favoriser son adoption large.

Nourrie des travaux de son groupe de travail sur l’IA et des auditions de trente personnalités issues du monde économique (Alliance française des industries du numérique, Meta France, Numeum, OVHcloud, Scaleway/Iliad), de la recherche, et des administrations françaises (CNIL, ministères de l’Économie et de la transformation de la fonction publique) et européennes (DG Connect de la Commission européenne), la Commission supérieure du Numérique et des postes (CSNP) vient de publier un nouvel avis sur l’encadrement de l’usage de l’intelligence artificielle (IA).

Le document formule trente recommandations pour un développement de l’IA au service de l’intérêt général, de la souveraineté, de la sécurité et de la sobriété.

En tête de celles-ci, la CNSP, qui n’a interrogé aucun représentant de la société civile, invite à étudier l’IA sous l’angle social et sociétal. En pratique, elle traduit cela par deux axes : « anticiper les impacts sociaux du développement de l’IA en demandant aux acteurs économiques et sociaux et aux pouvoirs publics de planifier des plans de formation continue et de reconversion », et « intégrer les conséquences du développement des services d’IA dans les politiques éducatives en veillant à continuer à intégrer les fondamentaux tels que les mathématiques et l’orthographe ».

Quel que soit l’âge, la question de la formation est l’un des sujets récurrents du document de la Commission, qui appelle aussi à la création d’un référent IA dans les administrations. En revanche, les risques qu’encourraient les utilisateurs en cas de déploiement de modèles inefficaces ou biaisés, comme peut le laisser craindre le cas de l’algorithme de la CAF ou divers autres exemples européens, est à peine mentionné, au détour de ses recommandations sur l’usage de l’IA dans le service public.

Source