Intelligence Artificielle

Réunion de l’ONU sur l’intelligence artificielle

Ce mardi, le Conseil de Sécurité de l’ONU a tenu sa première réunion consacrée à l’intelligence artificielle. Antonio Guterres, le Secrétaire Général de l’organisation a notamment appelé à la mise en place de garde-fous contre l’utilisation de cette technologie à des fins criminelles. Vous trouverez ci-dessous les commentaires d’Erik Gaston, Vice-président, Global Executive Engagement chez Tanium à ce sujet :

1. Pourquoi l’IA représente-t-elle un enjeu majeur pour le Conseil de Sécurité des Nations Unies ?

« Avec ses récents progrès et son adoption qui s’accélère, l’IA aura un impact sur l’économie mondiale. Les effets pourraient être à la fois positifs et négatifs, en fonction de la capacité des grandes puissances mondiales à garantir que l’adoption de l’IA se fait de manière sûre, sécurisée et responsable. Les Nations Unies jouent un rôle essentiel en réunissant les puissances mondiales pour comprendre les effets potentiels et futurs de l’IA sur la sécurité mondiale. »

2. En juin dernier, le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, a soutenu une proposition de certains dirigeants du secteur de l’intelligence artificielle visant à créer un organisme international de surveillance de l’IA, à l’instar de l’AIEA. Quel est l’intérêt d’avoir autant de conseils et d’organismes qui supervisent les risques liés à l’intelligence artificielle ?

« Comme aux premiers jours du cloud, il n’existe actuellement aucune norme ou structure de gouvernance établie dans le domaine de l’IA. À mesure que l’intérêt pour l’IA se développe à travers le monde, les pouvoirs publics doivent impérativement s’accorder sur des normes communes afin de garantir une utilisation responsable et transparente de la technologie. Avec des normes établies et encadrées par des organismes de surveillance mondiaux, et mises en application par les pouvoirs publics, il serait possible de dissiper une grande partie des craintes liées à l’utilisation de l’IA dans le monde. En outre, il serait plus facile d’identifier les cas où ces normes ne seraient pas respectées et, par conséquent, identifier les mauvais comportements et les acteurs malveillants. »

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