RGPD : la CNIL revoit la copie de son logiciel d’analyse d’impact

Il est désormais possible de trier par mots-clés, d’archiver et de catégoriser les analyses d’impact déjà réalisées.

Deux ans après la mise en place de la réglementation européenne sur la protection des données, la CNIL, l’autorité indépendante chargée en France de sa mise en œuvre, publie la version 2.3 de son logiciel PIA. Ce logiciel libre aide les pros à réaliser une des grandes étapes de la mise en conformité avec le RGPD, à savoir l’analyse d’impact sur la protection des données, PIA, ou DPIA (Privacy Impact Assessment).

Sa version bêta était sortie en novembre 2017, en anticipation de la mise en application du règlement européen l’année d’après. La CNIL conseillait dès lors à ses utilisateurs de mener une DPIA « le plus en amont possible », devant si possible être mis à jour tout au long du cycle de vie du traitement.

Dans sa version 2.3 (téléchargeable à partir de la page « outil »), le logiciel PIA s’est enrichi de nouvelles fonctionnalités. Il est dorénavant possible d’accéder à la recherche par mots-clés pour filtrer les analyses d’impact relatives à la protection des données (AIPD) réalisées, de les archiver, de créer plusieurs versions d’analyses d’impact, de les catégoriser et de gérer, in fine, le pourcentage d’avancement de l’analyse.

Disponible en 20 langues, cette nouvelle version s’accompagne également d’améliorations et d’une harmonisation de l’interface graphique ainsi que de la mise à jour des bibliothèques de développement, détaille la CNIL. Un certain nombre de correctifs ont ainsi été apportés, dont :

  • la correction d’un problème d’affichage au niveau des pièces jointes ;
  • la correction, par l’intégration d’une solution d’encodage et de décodage, de problèmes d’import et d’export d’analyses ;
  • la correction d’un problème d’impression ;
  • la correction d’un problème d’affichage lié aux caractères accentués lors de l’import d’une analyse.

L’analyse d’impact se révèle obligatoire pour certains traitements de données spécifiques, lorsque le traitement en question est « susceptible d’engendrer un risque élevé pour les droits et libertés des personnes concernées », évoque la CNIL. Cela induit donc généralement les collectes de données sensibles, les croisements de données, la surveillance qualifiée de « systématique » ou encore le scoring.

Source : RGPD : la CNIL revoit la copie de son logiciel d’analyse d’impact

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