Un marchand d’armes de guerre électronique américain serait en pourparlers pour racheter le logiciel espion Pegasus au groupe israélien NSO. L’objectif serait d’apurer ses dettes et d’en limiter l’utilisation aux seuls alliés occidentaux de confiance des États-Unis.
Le géant américain de la guerre électronique L3Harris est en pourparlers avec le groupe NSO en vue de racheter son sulfureux logiciel espion Pegasus, révèle le site d’information spécialisé Intelligence Online : « affaibli par les sanctions américaines qui le visent, celui-ci doit toujours se restructurer ».
« Plus encore que le scandale médiatique de l’été 2021, lors duquel le logiciel Pegasus de NSO a été accusé d’avoir été utilisé contre de nombreuses cibles journalistiques et politiques, c’est le placement de l’entreprise sur la liste noire du Bureau of Industry and Security (BIS) du Département du commerce américain, en novembre, qui l’a mise à genoux et l’a conduite à la cession. »
Des pourparlers conjointement confirmés (fait suffisamment rare pour être souligné) par « un certain nombre de sources au courant de l’accord en Israël et aux États-Unis », précisent Haaretz, le Guardian et le Washington Post.
On apprenait en effet la semaine passée qu’Israël réclamait le retrait de NSO de la liste noire du département du commerce américain. Il y avait été placé en novembre 2021 au motif qu’il commerçait avec des pays allant à l’encontre de la politique étrangère et des intérêts de sécurité nationale des États-Unis.
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