Un nouveau standard pour certifier la sécurité des objets connectés, bonne ou mauvaise idée ?

Les objets connectés sont de plus en plus communs, tout comme la cybercriminalité. Alors, pour repérer facilement les entreprises qui jouent le jeu de la sécurité, rien de tel qu’un nouveau standard.

Des fours qui se lancent de leur propre chef, des caméras de surveillance qui vous surveillent à votre insu ou des aspirateurs robots qui se mettent en marche en dehors de leur programme. Non, il ne s’agit pas d’un passage d’un épisode de Spirou ou de Black Mirror, mais d’un risque réel pour des millions d’utilisateurs.

En effet, chaque appareil connecté dans votre maison est un point d’ancrage supplémentaire pour les acteurs malveillants. Mais, pas de panique, une nouvelle norme devrait vous permettre de dormir sur vos deux oreilles, et ce, d’ici à la fin de l’année.

Un cahier des charges pour guider l’achat des consommateurs

Nous n’y prêtons plus trop attention, mais nos appareils électroniques sont couverts de logos de divers standards et autres normes, généralement sur leur emballage, mais également sur eux-mêmes. Si certains diront que ce n’est que le résultat d’une administration complexe et laborieuse, ce sont surtout d’excellents outils pour permettre aux consommateurs de savoir ce qu’ils achètent.

C’est ce que la Connectivity Standards Alliance (CSA) souhaite apporter au niveau de la cybersécurité des objets connectés. Soutenue par plus de 200 entreprises, dont Google, Amazon, Signify et Arm, l’organisation vient d’annoncer la mise en place de la norme Product Security Verified (PSV) dans sa première version.

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