Une DSI augmentée par l’intelligence artificielle ?

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L’automatisation et les projets augmentés par l’IA représentent actuellement 9% du travail d’une DSI de grande entreprise, relève Gartner.

La majorité des responsables des systèmes d’information souhaitent étoffer leurs équipes. Le contexte économique les pousse à réviser leurs ambitions, relève Gartner, enquête à l’appui.

Plus de 500 DSI de grandes entreprises, dont 182 réalisant 1 milliard $ de chiffre d’affaires ou plus, ont été interrogés. 41% constatent une extension du délai de recrutement pour les postes informatiques à pourvoir. 35% font état d’une diminution du bugdet IT global qui impacte les prestations externes. Et 29% disent devoir opter pour un gel des recrutements.

Quel est l’impact de l’automatisation sur la main d’oeuvre IT ?

Aujourd’hui, la majeure partie (56%) du travail d’une DSI de grand groupe est effectué par des employés à temps plein. Le reste est réalisé par des travailleurs à temps partiel et des prestataires externes, pour l’essentiel.

Quant aux avancées technologiques, de l’automatisation et au travail augmenté par l’intelligence artificielle (IA), elles représentent un peu plus de 9% de l’ensemble.

Les courbes d’apprentissage freinent la DSI

« Attirer et retenir les talents technologiques restent des préoccupations majeures pour les DSI », a déclaré Jose Ramirez, analyste principal chez Gartner. Malgré l’engouement pour l’IA générative, l’impact de l’IA sur l’emploi IT serait « neutre, au cours des prochaines années ».

Gartner l’explique par l’étendue des délais d’adoption, de mise en oeuvre, ainsi que des courbes d’apprentissage dans les entreprises.

Selon une autre analyse (Robert Half), l’automatisation des process est la priorité « stratégique » la plus souvent citée, devant l’obtention de gains d’efficacité.

Par ailleurs, les tensions sur le plan des recrutements persistent. 9 DSI sur 10 pensent qu’il est autant ou plus difficile de recruter en 2023 qu’en 2022. La demande exprimée par les entreprises étant supérieure à l’offre de profils qualifiés disponibles.

Les compétences en cybersécurité, administration réseau, cloud computing et infrastructure technique demeurent les plus difficiles à trouver.

Enfin, la rémunération reste le critère différenciant pour attirer les candidats. Or, 68% des DSI se disent inquiets quant à leur capacité à attirer les « meilleurs » profils. 40% admettent que l’absence de rémunération compétitive freine l’attractivité de leur organisation. Même si les salaires des profils IT les plus recherchés sont orientés à la hausse.

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