Portée par l’Artists Rights Alliance, une lettre ouverte signée par 200 artistes de renom appelle à protéger le travail et la rémunération des musiciens face à l’IA générative. Un texte qui s’insère dans la bataille en cours pour la protection des industries culturelles.
Billie Eilish, Pearl Jam, Stevie Wonder… Dans une lettre ouverte diffusée par l’Artists Rights Alliance, 200 artistes états-uniens de renoms appellent à mieux protéger les droits des « artistes humains » face à l’usage croissant d’intelligence artificielle (IA).
« Sans contrôle, l’IA va provoquer une course à la médiocrité qui dégradera la valeur de notre travail et nous empêchera d’être correctement rémunérés », s’inquiètent-ils. Ils viennent ainsi ajouter leurs voix à celles d’une série d’autres artistes – dessinateurs, auteurs, acteurs, scénaristes, etc.
« Nous demandons à tous les développeurs d’IA, les entreprises technologiques, les plateformes numériques et les services musicaux de s’engager à ne pas développer ou déployer de technologies, de contenu ou d’outils de génération de musique par l’IA qui sapent ou remplacent l’art humain des auteurs-compositeurs et des artistes, ou qui nous privent d’une juste rémunération pour notre travail », appellent Mumford & Sons, Norah Jones ou les ayants droits de Bob Marley et Frank Sinatra.