3 idées reçues sur la récupération après une cyberattaque

le spectre de la cyberdestruction mutuelle

Alors que de nombreuses organisations adoptent une attitude préventive face aux cybermenaces et renforcent leur capacité à anticiper, à se protéger et à résister aux incidents, elles négligent souvent un élément crucial : la capacité à récupérer rapidement les processus commerciaux essentiels.

Le plus grand défi auquel les organisations sont confrontées lorsqu’elles gèrent l’impact d’un cyber incident est la récupération des systèmes et des données à partir d’une sauvegarde propre. L’incapacité à recouvrer rapidement les données peut entrainer des préjudices significatifs : temps d’arrêt opérationnels, impossibilité de répondre aux clients, amendes réglementaires, atteinte à la réputation et perte de revenus.

Alors que la cyber-résilience vise à protéger, résister et se remettre de toute situation défavorable, il y a 3 trois idées reçues qui freinent les entreprises dans leur stratégie de protection :

Idée reçue n° 1 : la reprise après une cyberattaque est identique à la reprise après un sinistre

La reprise après un sinistre classique suppose que les données et les copies de sauvegarde ne sont pas infectées par des logiciels malveillants. La reprise après un acte malveillant suppose au contraire que les données et les copies de sauvegarde sont corrompues ; les services de reprise doivent inclure l’immuabilité et l’analyse des anomalies pour s’assurer qu’il existe des “copies d’or” des données pouvant être utilisées avec confiance pendant la reprise.

De nombreuses organisations traitent toutes les défaillances de la même manière, quelle qu’en soit la cause ou la complexité. Cependant, les cyberattaques sont uniques et il est plus difficile de déterminer si les copies de sauvegarde ont été affectées. Lancer la reprise sans vérification ni validation supplémentaire des données peut conduire à un incident de plus grande ampleur.

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