Ce vendredi 2 février, le conseil des 27 gouvernements de l’Union Européenne a voté la directive sur l’intelligence artificielle, annonce Euractiv. La France ne s’y est finalement pas opposée, après avoir essayé de créer une minorité de blocage avec l’Allemagne et l’Italie.
C’est habituellement une relative formalité, puisque la majeure partie des débats sont réglés dans la phase de trilogue (négociations entre les représentants du Conseil de l’UE, de la Commission européenne et du Parlement Européen).
Mais l’enjeu posé par ce texte, qui se veut précurseur, et les remous provoqués par le brusque volte-face de la France sur la question des modèles de fondation ont suscité d’intenses débats. Ils ont été tranchés par un accord tardif mais attendu de tous, alors que le calendrier des élections parlementaires de juin prochain contraignait l’agenda.