AI Act : un groupe d’associations demande au Parlement européen de protéger les droits fondamentaux

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Un groupe d’associations européennes demande aux parlementaires européens de prioriser les droits fondamentaux dans leurs travaux sur l’intelligence artificielle. Parmi leurs demandes : donner aux personnes affectées par les systèmes automatisés le pouvoir de réagir, assurer la transparence et la responsabilité de l’usage d’IA et interdire les systèmes de reconnaissance biométrique et de reconnaissance des émotions.

Un groupe d’associations européennes a adressé le 19 avril un appel (.pdf) aux parlementaires européens pour les enjoindre à prioriser les droits fondamentaux dans leurs travaux sur l’intelligence artificielle.

La première phase de négociation autour du règlement sur l’intelligence artificielle se rapproche de son terme – selon Contexte, les corapporteurs Brando Benifei et Dragoş Tudorache multiplient les réunions techniques et politiques, espérant parvenir à un vote en commission parlementaire le 11 mai. Ce sera ensuite le début de la phrase de trilogue, c’est-à-dire de discussion entre la Commission européenne, le Conseil de l’Union et le Parlement européen.

Dans ce contexte, 75 associations de la société civile installées partout dans l’Union demandent aux législateurs de faire des droits humains et de la protection des personnes affectées par les systèmes d’intelligence artificielle leur priorité. L’EDRi (European Digital Rights), Algorithm WatchArticle 19Amnesty International, ou encore Access Now font partie de ces signataires – toutes suivent le sujet de près depuis la publication d’une proposition de règlement en 2021.

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