Une coalition policière internationale appelle Meta à ne pas étendre le chiffrement de bout en bout

Chiffrement bout en bout
Chiffrement bout en bout

La coalition policière avance que le déploiement du chiffrement de bout en bout (E2EE) sur des messageries telles que Messenger et Instagram empêcherait les autorités d’identifier les prédateurs sexuels. Ce que conteste Meta, qui continue de préparer son déploiement sur Messenger cette année, plus tard pour Instagram.

La Virtual Global Taskforce (VGT) « exhorte les entreprises technologiques à repenser leurs plans de chiffrement, qui mettent les enfants en danger face aux agresseurs en ligne » et « aboutissent à se voiler la face sur les abus sexuels commis sur des enfants (CSA) sur leurs plateformes, ou qui réduisent leur capacité à identifier les CSA et à assurer la sécurité des enfants ».

VGT, qui réunit 15 organisations policières (dont Interpol, Europol, le FBI et les polices britanniques et néerlandaises – mais pas la police nationale), explique avoir été créée « en réponse directe à l’augmentation du nombre de délinquants ciblant des enfants dans le monde entier par le biais d’interactions sociales en ligne, et se rendant à l’étranger pour commettre des abus sexuels à leur contact ».

« Il ne fait aucun doute que le chiffrement joue un rôle important dans la protection de la vie privée, mais cela doit être mis en balance avec l’importance de la protection des enfants en ligne », précise son communiqué :

« Le National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC) a reçu 29,3 millions de rapports de suspicion de CSA en 2021, soit une augmentation de 35 % par rapport à 2020. Sur ces 29,3 millions, plus de 29,1 millions de signalements provenaient de fournisseurs de services électroniques. »

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