Ces derniers mois, les alertes à la bombe se sont multipliées sur le territoire, perturbant l’activité des établissements scolaires, des administrations et des entreprises. Ce 18 janvier, un adolescent de 14 ans, originaire de Laval a été mis en examen notamment pour « divulgation d’information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse ». Comment un adolescent peut-il, à lui seul, être l’auteur de plusieurs centaines de fausses alertes à la bombe ? Nous avons posé trois questions à Gwen Feunteun, expert en cybersécurité.
Lycée Émile Zola à Rennes, mairie de Saint-Brieuc, aéroports de Brest et Rennes, ces dernières semaines les fausses alertes à la bombe ont perturbé le quotidien de nombreux citoyens.
Le plus souvent, c’est un mail anonyme qui est reçu par les établissements. À chaque fois, une enquête est ouverte pour tenter de remonter jusqu’à l’auteur de la menace.
Jeudi 18 janvier, un adolescent de 14 ans, originaire de Laval a été interpellé et mis en examen pour « divulgation d’information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse », « menace de mort avec ordre de remplir une condition », « menace de mort matérialisée par écrit » et « tentative d’extorsion par violence, menace ou contrainte. » Il est suspecté d’être à l’origine de plusieurs centaines de fausses alertes sur tout le territoire, selon le procureur de la République de Rennes.