Si un historien se penchait sur l’histoire de l’email marketing, il considérerait sans doute cette histoire autour d’un axe avant et après le RGPD. Le RGPD n’a pas été la première réglementation à tenter de dépolluer le monde de l’email marketing des spams et messages invasifs. Cependant, c’est le premier outil avec un réel impact, et le premier à menacer de sanctions en cas de non-conformité des marketeurs. Avant le RGPD, l’email marketing en était encore au stade embryonnaire. Après le RGPD, l’email marketing est devenu un environnement bien plus responsable, rendant la boîte de réception beaucoup plus productive et conviviale.
Le succès du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) de l’Union européenne n’est pas passé inaperçu, et est en grande partie reproduit dans le monde entier. Par exemple, la California Consumer Privacy Act (CCPA) et, plus récemment, la California Privacy Rights Act (CPRA) reprennent des éléments du RGPD. Comme le RGPD, ces deux lois donnent aux régulateurs la possibilité de poursuivre les marketeurs par email qui jusqu’ici ne prenaient pas vraiment en compte les lois plus laxistes, comme CAN-SPAM.
Contrairement à CAN-SPAM, le RGPD ne fait pas de distinction entre les contacts personnels et professionnels. Par conséquent, si vous n’avez pas la permission d’envoyer un email à une personne, quel que soit son statut (professionnel ou particulier), le RGPD s’applique.
Alors, avec autant de lois et de réglementations, comment vous assurer que vous êtes du bon côté de la conformité des emails ? Dans cet article, nous partageons toutes les informations dont vous avez besoin pour vérifier la conformité de votre emailing, et vous assurer que tout est en ordre.