Bard, le ChatGPT de Google

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Dans un billet de blog, Sundar Pichai, le PDG d’Alphabet et de Google, a présenté sa réponse au robot conversationnel ChatGPT d’OpenAI, Bard, qui ne sera disponible publiquement que dans quelques semaines. Il explique que d’ici là, Bard sera essayé par des testeurs de confiance.

Bard, comme ChatGPT, se basera sur un grand modèle de langage, l’outil en vogue actuellement dans le domaine du traitement automatique des langues, même si aussi critiqué. Google dit s’appuyer sur LaMDA, une famille de modèles de langage développée en interne en 2021 pour ce genre d’applications de dialogue avec jusqu’à 137 milliards de paramètres et entrainés sur 1,56 billion de mots provenant de dialogues publics et de textes disponibles sur internet. Mais l’entreprise n’avait jusque-là pas développé d’outil public l’utilisant.

L’arrivée de ChatGPT a apparemment obligé l’entreprise à changer ses plans. Bard ne sera donc pas une grande évolution scientifique ou technique, mais permettra à Google de montrer aux investisseurs qu’elle est aussi capable de développer le même genre d’outils que ce qui est à la mode. C’est aussi une réaction face à l’intégration annoncée de ChatGPT dans divers outils de Microsoft, qui a investi plusieurs milliards de dollars dans OpenAI, la société qui a développé le chat bot dont le nom est sur toutes les lèvres.

Dans son billet, le PDG de Google rappelle le projet de recherche Transformer de 2017, comme si Google devait rappeler au monde économique son implication pionnière dans ce sujet de recherche en intelligence artificielle.

Sundar Pichai indique quand même une différence notable avec ChatGPT puisqu’il explique que Bard « puise dans les informations du web pour fournir des réponses fraîches et de qualité ». Cet ajout devrait un peu plus chambouler les examens et avoir des effets sur l’information.

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