Le gouvernement, conscient que le blocage peut être contourné par le recours au VPN, a décidé de ne pas « suspendre l’accès aux VPN » pour ne pas pénaliser les télétravailleurs. Et si Viginum a bel et bien constaté des « manœuvres informationnelles », c’est sur X.com et Facebook, pas TikTok.
Le Conseil d’État examinait ce mardi 21 mai les référés-liberté déposés par la Ligue des droits de l’homme (LDH), la Quadrature du Net, le Mouvement des jeunes Kanak en France (MJKF) et trois Néo-Calédoniens, contre la décision, prise par le gouvernement le 14 mai, de bloquer le réseau social TikTok en Nouvelle-Calédonie.
Un réseau très utilisé par la jeunesse de l’archipel, confirme à Libération à la sortie de l’audience Romuald Pidjot, secrétaire général adjoint de l’Union calédonienne présent dans le public qui, membre de la direction du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), s’alarme d’une atteinte à « une liberté fondamentale, sur des justifications qui sont assez légères ».