Cybersécurité en France : la délicate question de l’éducation et de la formation

Cybersécurité en France : la délicate question de l’éducation et de la formation

Face à une situation évoluant vite, le think tank Digital New Deal a publié un rapport sur la cybercriminalité. Il explore une dizaine de pistes pour améliorer aussi bien la sensibilisation que les compétences face à la cybermalveillance au sens large. Si certaines solutions semblent « naturelles », d’autres sont plus osées.

Digital New Deal (DND) est un think tank français composé essentiellement de PDG, professeurs, président(e)s de structures diverses d’associations et ONG. On y retrouve par exemple Sébastien Bazin (PDG d’AccordHotels), Nicolas Dufourcq (directeur général de Bpifrance), Axelle Lemaire (directrice stratégie, innovation et transformation de la Croix-Rouge), Judith Rochfeld (professeur agrégée de droit à la Sorbonne) ou encore Bruno Sportisse (PDG d’Inria). Son délégué général est Arnaud Pons.

Il publie régulièrement des rapports sur l’état d’un secteur en particulier. Dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui, le rapport fait un état des lieux sur la cybersécurité en France, sur sa perception, sa débilisation, l’accessibilité de l’offre, son financement, son cadre juridique ou encore la possibilité d’aller vers de nouvelles normes. Dans cette première partie, nous abordons les thèmes de l’éducation et de la formation. Dans la seconde, nous reviendrons sur la souveraineté, certaines mesures plus techniques et la certification.

Comme nous allons le voir, le rapport est volontairement peu technique. État des lieux oblige, il tire dans toutes les directions, mais certaines pistes sont très intéressantes. Tout comme le « timing » : dans le sillage des activités cybercriminelles en Ukraine (moins intenses que prévu, voir notre article), il a semblé important au think tank de faire le point aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers, en passant par l’État.

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